Face à une « escalade des violences » liée aux « craintes à l’égard du vaccin », les pharmaciens condamnent « fermement ces actes » ce mardi.
Les pharmaciens disent stop. « Face à une escalade des violences à l’encontre des pharmacies d’officine et des professionnels y exerçant », les acteurs de la profession condamnent « fermement ces actes » et appellent ce mardi 3 août 2021 « à l’apaisement ». Un « déchaînement soudain de violence s’est exprimé à l’encontre de pharmaciens pris à partie, injuriés, dont les barnums ont été vandalisés ou encore une officine incendiée », dénoncent dans un communiqué commun l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine) et l’ANEPF (l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France).
« Si les craintes à l’égard du vaccin et des privations de libertés peuvent s’exprimer, les professions de santé, pleinement engagées depuis le début de l’épidémie pour protéger au mieux les Français, ne doivent en aucun cas subir les frais de tels actes, choquants et intolérables. Rien ne pouvant justifier de tels agissements », ajoutent les professionnels, qui « condamnent fermement ces actes de violence et appellent d’une même voix au respect de tous les professionnels de santé ». Interrogé par l’Agence France-Presse sur d’éventuelles mesures préventives pour protéger les pharmaciens lors des prochaines manifestations, le ministère de l’Intérieur a assuré qu’« une attention peut-être apportée par le préfet lorsque les pharmacies se retrouvent sur le chemin du cortège ».