Les 171 coureurs du peloton du Tour de France se sont élancés mercredi de Lorient pour la 5e étape qui va les amener à Quimper sur 204,5 kilomètres, à travers les petites routes de Bretagne, propices aux offensives.
Comme ça a été le cas pour les quatre premières étapes, le départ, donné à 12h40, s’est déroulé sous un soleil radieux et une bonne vingtaine de degrés.
Trois abandons sont à signaler par rapport à mardi. Le Français Axel Domont, équipier de Romain Bardet chez AG2R La Mondiale, s’est fracturé la clavicule droite lors d’une chute à 6 kilomètres de l’arrivée à Sarzeau (Morbihan), avait abandonné dès mardi soir.
Le Belge Tiesj Benoot (Lotto), lui aussi victime d’une chute lors de la 4e étape et qui souffre d’une luxation de l’épaule droite, ainsi que de contusions et écorchures diverses, a renoncé mercredi matin à prendre le départ, tout comme l’Australien Michael Matthews (Sunweb), malade.
L’arrivée est prévue à 17h32 (prévision à 42 km/h de moyenne).
« Ils ne seront pas nombreux dans le groupe de tête », espère le directeur de course Thierry Gouvenou. L’ancien « pro » a cherché les côtes dans le Sud-Finistère pour concocter un parcours de 204,5 kilomètres dans l’esprit des classiques ardennaises.
Dans les 110 derniers kilomètres, le Tour emprunte des routes parfois étroites, souvent sinueuses et accidentées (cinq côtes au classement de la montagne). Pour inciter à l’offensive à travers le département qui justifie son nom de « fin de la terre », tout à l’ouest du pays.
La dernière montée répertoriée, dans le petit village de Locronan où tant de films historiques ont été tournés, est située à 23 kilomètres de l’arrivée. Mais d’autres « raidards » figurent ensuite sur le parcours menant à la ligne installée en haut d’une petite côte (1 km à 4,8 %).
Quimper (63.000 habitants), la cité de Saint-Corentin réputée pour ses crêpes et sa faïence, reçoit le Tour pour la 6e fois. En 2004, le Norvégien Thor Hushovd avait gagné l’étape, mais après un final autrement moins difficile.