En 2024, la délinquance a été maîtrisée dans le département du Morbihan, 5e département le plus touristique de France. Ce vendredi 21 février 2025, à la demande du ministre de l’Intérieur, un nouveau plan départemental d’action pour la restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ) entre en vigueur, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la délinquance locale.
Un plan ambitieux pour renforcer la sécurité
Le PADRSQ vise à renforcer la coordination entre les forces de l’ordre, les parquets de Vannes et de Lorient, ainsi que les maires des communes concernées. Son ambition ? Mieux faire converger les efforts de tous les acteurs impliqués autour de deux objectifs principaux :
- Lutter contre le narcotrafic, en augmentant la présence policière dans les zones sensibles.
- Entraver l’action des délinquants d’habitude, via une surveillance accrue des quartiers et des îlots urbains identifiés.
La mise en œuvre de ce plan est immédiate, avec un déploiement concret sur le terrain.
Des actions ciblées et concertées
Les forces de sécurité intérieure concentreront leurs efforts sur les secteurs les plus touchés par la délinquance, identifiés grâce à une analyse multicritères approfondie. Des patrouilles dirigées seront mises en place en fonction de la typologie et de l’intensité des infractions constatées.
En collaboration avec les procureurs et les élus locaux, plusieurs îlots urbains prioritaires ont été définis, tant en zone police qu’en zone gendarmerie. Les agglomérations de Lorient, Vannes, ainsi que les communes de Pontivy et Auray seront particulièrement surveillées.
Le préfet du Morbihan, Pascal Bolot, a souligné l’importance de cette démarche lors de la présentation du PADRSQ aux côtés des forces de l’ordre et des représentants des collectivités : « Nous voulons que les gens se sentent en sécurité, partout et tout le temps. »
Des opérations concrètes dès aujourd’hui
Une première opération a été prévue ce midi près de la gare de Lorient, marquant le coup d’envoi du PADRSQ. D’autres actions concrètes suivront rapidement : contrôle des transports en commun, des commerces de proximité, surveillance des parkings de supermarchés, et pression renforcée sur les consommateurs de drogue.
Un suivi renforcé et évolutif
Le suivi du PADRSQ se fait à deux niveaux :
- À l’échelle départementale : Un « état-major de sécurité du quotidien » bimestriel réunit sous la présidence du préfet les sous-préfets d’arrondissement, les forces de sécurité intérieure et les procureurs de Vannes et de Lorient pour un suivi conjoint et resserré par l’autorité administrative et judiciaire.
- À l’échelle locale : Via des groupes de partenariat opérationnel (GPO) et des groupes locaux de traitement de la délinquance (GLTD).