Après le stade Vélodrome à Marseille, le Stade de France va également accueillir un « grand centre de vaccination » pour accélérer la campagne.
Pour faire face à l’épidémie de coronavirus et afin d’accélérer le rythme des injections, un « grand centre de vaccination » contre le Covid-19 « doit ouvrir début avril au Stade de France » à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a appris l’AFP de source officielle, ce vendredi 19 mars. « Plusieurs milliers de personnes » pourront y être vaccinées chaque semaine, a souligné cette source, qui a requis l’anonymat.
À LIRE AUSSIPfizer, Moderna, AstraZeneca, Spoutnik V… Tout savoir sur les huit vaccinsPUBLICITÉLe projet est à l’étude entre la ville de Saint-Denis, le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, l’Agence régionale de santé et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, en partenariat avec la préfecture de la Seine-Saint-Denis, a-t-elle ajouté, précisant que la date d’ouverture exacte n’était pas encore arrêtée. À Marseille, l’emblématique stade Vélodrome accueille déjà depuis lundi un centre de vaccination contre le Covid-19. Il est installé dans les locaux d’une tribune, et non sur la pelouse ou dans les tribunes, selon les autorités régionales de santé (ARS).
Un des départements les plus critiques en France
En Seine-Saint-Denis, le taux d’incidence du virus a grimpé en flèche, à 546 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale fixé à 250 par les autorités sanitaires, selon les chiffres de l’ARS Ile-de-France disponibles vendredi. En attendant de recevoir une injection dans le plus grand stade français, les habitants de la Seine-Saint-Denis, qui font partie des citoyens soumis à un reconfinement régional pour un mois, peuvent se rendre dans l’un des 23 centres de vaccination ouverts près de chez eux.
À LIRE AUSSICovid-19 : pour Macron, l’efficacité d’un confinement le week-end est « relative »Le département, le plus pauvre de France métropolitaine, « a bénéficié d’une dotation en vaccins supérieure aux autres départements franciliens au regard de la population cible, soit 14,1 % des allocations de doses alors que la population cible (+75 ans) représente 10 % de la population cible francilienne », précise la préfecture, en expliquant que cet effort tient compte de l’incidence « élevée » et « des critères socio-économiques de la population ». Le 16 mars, plus de 85 000 habitants du département y avaient reçu une première injection de vaccin contre le Covid-19, a précisé la Prefecture.
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