Le créateur de Pokémon Go, Niantic, a annoncé mercredi 12 mars la vente de sa division jeux vidéo au géant du divertissement mobile Scopely pour un montant de 3,5 milliards de dollars. Cette transaction marque un tournant pour le studio américain basé à San Francisco, qui entend se recentrer sur de nouvelles expériences immersives.
Avec cette acquisition, Scopely intègre à son catalogue les célèbres jeux Pokémon Go, Pikmin Bloom et Monster Hunter Now. Ces titres viendront enrichir l’offre du groupe, déjà propriétaire de succès comme Monopoly Go, Marvel Strike Force et Star Trek Fleet Command.
Selon un communiqué de Scopely, filiale de Savvy Games Group (entité financée par le fonds public d’investissement saoudien – PIF), plus de 20 millions de personnes dans 190 pays jouent encore chaque semaine à Pokémon Go, huit ans après son lancement. « Notre catalogue va constituer l’une des plus grandes communautés de joueurs au monde, avec plus d’un demi-milliard de joueurs », a déclaré Scopely, assurant vouloir « rester fidèle » à l’esprit des jeux qu’il vient d’acquérir.
Niantic conserve cependant deux de ses titres, Ingress et Peridot, et annonce la création d’une nouvelle entité, Niantic Spatial. Cette dernière ambitionne de repousser les limites de la réalité augmentée en proposant des expériences qui brouillent encore davantage la frontière entre le monde physique et les univers numériques. Une stratégie qui semble confirmer la volonté de Niantic de se concentrer sur l’innovation technologique plutôt que sur la gestion de jeux à succès.