Vide et vols d’oiseaux: Paris à l’heure du printemps et du confinement

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En pleine journée, Paris est vidée de ses bruits, de ses foules. Bucolique, presque sereine. Les fleurs, les insectes, le printemps. Après plus de cinq semaines de confinement, le contraste est marquant avec le bouillonnement d’avant. Saisissant aussi avec la réalité angoissante du virus.

Près du Panthéon, plus de touristes, mais quelques rares passants. Le soleil brille et les tenues sont estivales, mais des masques couvrent certains visages. Le Covid-19 n’est jamais loin.

Les rideaux des nombreux restaurants du quartier latin sont baissés. La saison touristique et ses cohortes de visiteurs attendra.

Comme tous les jardins publics, les Tuileries sont fermés. Les statues y sont seules et majestueuses.

Devant la Pyramide du Louvre, l’esplanade respire. Le cordon délimitant la file d’attente quasi-permanente de visiteurs a été retiré. Plus qu’avant, les monuments deviennent visibles.

Sur la place de la Concorde ou près des quais de Seine, plus de bruit de moteurs ou presque, mais des chants d’oiseaux. Le Trocadéro aussi est désert. Depuis l’esplanade, selon l’heure, la Tour Eiffel change de visage, éblouie par le soleil, ou à contre-jour. Ele domine le Champ-de-Mars, dont la pelouse, que plus personne ne piétinne, est intacte.

Sur la Seine, l’eau n’ondule presque plus. Les bateaux mouche sont à quai.

Plus au nord, à Montmartre, c’est aussi l’accalmie. Au pied du Sacré-Coeur, plus de selfies, ou d’apéritifs improvisés sur les marches. La place du Tertre et sa fourmilière de peintres et de badauds est comme figée. Les seuls passants sont des habitants du quartier.

Les arcades de la rue de Rivoli sont vides et près de Notre-Dame, les bouquinistes des quais de Seine sont fermés. Sur l’esplanade de l’Hôtel de ville, quelques personnes déambulent. L’odeur non plus, n’est pas la même. Tout semble au ralenti.

Plus au nord, à Montmartre, c’est aussi l’accalmie. Au pied du Sacré-Coeur, plus de selfies, ou d’apéritifs improvisés sur les marches. La place du Tertre et sa fourmilière de peintres et de badauds est comme figée. Les seuls passants sont des habitants du quartier.

Les arcades de la rue de Rivoli sont vides et près de Notre-Dame, les bouquinistes des quais de Seine sont fermés. Sur l’esplanade de l’Hôtel de ville, quelques personnes déambulent. L’odeur non plus, n’est pas la même. Tout semble au ralenti.

Ici et là, on croise pourtant quelques « fraudeurs du confinement »: une jeune femme qui prend le soleil sur une pelouse, smartphone en main, un skateur au dessus des voies SNCF et un joggeur sur le pont des Arts alors qu’il est 10h passé, et pas encore 19h. Ils sont peu nombreux. Un peu partout, des policiers font respecter les nouvelles règles.

Sur l’autoroute A13, qui dessert l’ouest de Paris puis la Normandie, d’ordinaire bondée, la circulation est fluide comme un dimanche d’août. Au loin, mieux que jamais, on distingue la silhouette de la Tour Eiffel, sans son manteau de pollution.

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